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La gestion des talents en Afrique

· Carrière,Management

À l’heure où de nombreuses entreprises internationales se développent ou souhaitent se développer en Afrique, la disponibilité et la rétention des talents se présentent comme l’un des principaux obstacles à la croissance et au développement sur le continent.

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Selon Lebo Tseladimitlwa, vice-présidente des ressources humaines chez DHL Express Afrique subsaharienne, la gestion des talents est l’un des principaux défis que doivent relever les dirigeants d’entreprises en Afrique. En effet, selon une enquête d' EY 83% des PDG africains en 2015 avouaient leur inquiétude concernant la disponibilité de compétences essentielles pour leurs activités sur le continent.

Tseladimitlwa ajoute que le rapport Africa Business Agenda de PwC souligne également le fait que, la plupart des PDG pensent stabiliser leurs effectifs l'année prochaine. « Dans un milieu du travail africain concurrentiel, ces statistiques indiquent qu’il est essentiel d’attirer et de développer les bonnes compétences. » 

Il est également important d’adopter un style de leadership qui saura soutenir, encourager les compétences et les talents nécessaires à la croissance a précisé Tseladimitlwa. « le principal enjeu ne sera plus le talent, mais la capacité et la responsabilité des dirigeants à favoriser le développement de ces compétences. »

Par ailleurs, observe-t-elle, un rapport d’EY de 2015 a récemment indiqué que si les responsables africains sont perçus comme performants dans les activités opérationnelles quotidiennes, ils le sont moins capables lorsqu’il s’agit de gérer du personnel, notamment en termes de rétention, de productivité et d’engagement.

« D'après ces chiffres, seulement une entreprise sur cinq propose des formations supplémentaires au personnel existant, ce qui prouve que les employeurs n'en font pas assez pour résoudre le problème de la pénurie de talents. En Afrique, ces efforts sont bien inférieurs à ceux du reste du monde. Par conséquent, la nécessité de mettre en place des programmes n’en est que plus forte. »

 

Selon Tseladimitlwa, en Afrique, les employeurs ont besoin de promouvoir une culture continue de l’apprentissage et du développement et d’encourager les employés à prendre leur destin en main. « Plus la compétition en termes de rétention des talents  s’intensifiera sur le continent, plus les entreprises devront travailler dur sur leurs stratégies de gestion des talents. »

Par ailleurs, observe-t-elle, un rapport d’EY de 2015 a récemment indiqué que si les responsables africains sont perçus comme performants dans les activités opérationnelles quotidiennes, ils le sont moins capables lorsqu’il s’agit de gérer du personnel, notamment en termes de rétention, de productivité et d’engagement.

« D'après ces chiffres, seulement une entreprise sur cinq propose des formations supplémentaires au personnel existant, ce qui prouve que les employeurs n'en font pas assez pour résoudre le problème de la pénurie de talents. En Afrique, ces efforts sont bien inférieurs à ceux du reste du monde. Par conséquent, la nécessité de mettre en place des programmes n’en est que plus forte. »

Pourtant la force de la marque employeur des entreprises africaines, est le facteur le plus important pour attirer les talents, suivi de près par le salaire, la formation et le développement des compétences.

On note également dans le rapport d' EY, que les principaux facteurs de rétention en Afrique, sont :

  • les possibilités d'apprentissage et de perfectionnement
  • la sécurité de l'emploi
  • la qualité du management et du leadership 

Les entreprises Africaines qui ont mis en place une politique de rétention des talents remarquent que les conditions de travail et le lieu du travail ainsi que l'ancienneté deviennent des éléments aussi importants pour retenir le personnel que les avantages financiers. La rémunération fixe n'est plus un élément de mesure qui permet de retenir les talents.